Elles sont de plus en plus nombreuses à vivre Chaque jour, dans l’ombre et souvent sous le voile de l’invisibilité, subissant des violences morales et psychologiques qui laissent des cicatrices bien plus profondes que celles visibles sur ces femmes. Lever le voile sur ces actes, briser le silence et dénoncer ces comportements qui minent la dignité, l’estime de soi et la liberté des femmes dans la société est une nécessité pour l’évolution de nos communautés.
Que ce soit des insultes répétées, dénigrements, humiliations, isolement social, menaces ou encore contrôle excessif, les violences psychologiques laissent des marques invisibles, mais leurs effets sont tout dévastateurs. Ces comportements abusifs s’installent peu à peu dans la vie des victimes, sapant leur confiance en elles et les poussant parfois vers un isolement complet. Ils compromettent leur capacité à prendre des décisions et à se réaliser pleinement, renforçant ainsi des rapports de domination injustes.
En ce mois de mars, qui célèbre la force, la résilience et l’égalité entre hommes et femmes, il est crucial de rappeler que toute forme de violence est inacceptable. La reconnaissance et la dénonciation des violences psychologiques et morales sont des actes de courage. Elles nous obligent à remettre en question des comportements enracinés dans des schémas de domination et d’inégalités. Il est temps de briser le silence qui entoure ces abus, souvent passés sous silence par peur ou par honte.
Se mettre ensemble, vent debout contre ces violences morales et psychologiques exercées très souvent envers la femme est une responsabilité collective. Prendre position et soutenir activement les victimes, participera à la construction de nos communautés qui auront pour socle respect, égalité et autonomisation pour la femme.
Faisons le choix de la lumière sur l’obscurité, du dialogue sur le silence et de l’action sur l’indifférence.